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Les terroirs du Château Haut-Meyreau

Terroirs …

Le Château Haut-Meyreau jouit de terroirs très variés, à l’image de la diversité de l’Entre-deux-Mers. L’utilisation des 110 hectares a été réfléchie afin de les exploiter de la manière la plus intelligente et respectueuse possible. Cette variété s’explique par la localisation des parcelles qui appartiennent au domaine, dispersées sur des kilomètres autour du chai. Les 4 terroirs que l’on retrouve principalement sur le Château Haut-Meyreau : 

  • Les calcaires à astéries de la côte brannaise. Représentant environ 40% de la surface totale du domaine, ce sont les terroirs les plus qualitatifs. En effet, la formation géologique de ces parcelles est similaire à celle que l’on retrouve à Saint-Émilion. Il y a 40 millions d’années, la côte brannaise et la côte Saint-Émilionnaise bordaient un bras de mer qui a déposé les coquillages qui ont formé, après des millions d’années, ces calcaires à astérie. Cette roche calcaire poreuse, peu dense, dans laquelle le système racinaire peut plonger, rend ces terroirs propices à la réalisation de grands vins. Elle permet de garder de la fraîcheur dans les vins. À la vue des problématiques que le réchauffement climatique va apporter, cette fraîcheur est un élément essentiel à la réalisation de nos vins.
  • Calcaires denses. Ce terroir, situé principalement autour du Château Haut-Meyreau représente environ 20% de la surface. Ces terroirs sont composés de calcaires plus anciens en profondeur qui sont surmontés d’argiles rouges. C’est ici que l’on produit la majorité de nos vins blancs.
  • Îlots de graves pyrénéennes, si il représente seulement 5% des parcelles, ce terroir mérite d’être mis en avant. On le retrouve aussi sur le Château Aurore et le Château Bellevue-Malartic. Ce terroir est un assemblage de graviers et de galets qui viennent des contreforts pyrénéens. Arrivés par la Garonne, c’est cette composition qui donne son nom à l’appellation Graves et que l’on retrouve ici.
  • Argilo-sableux et limons. Très présent dans la région de l’Entre-deux-Mers, c’est avec ces terroirs plus jeunes que nous réalisons nos cuvées plus accessibles. En effet, ce sont des terroirs parfaits pour faire des vins juteux, sur le fruit. C’est aussi sur ces terroirs que nous avons aussi développé l’activité céréalière et fruitière ainsi que l’élevage de nos bovins. Ce sont ces terroirs qui nous ont permis, dans une logique d’utilisation des terroirs la plus efficiente possible, de nous orienter vers la polyculture.

… et cépages

En rouge

Historiquement, le merlot a toujours été roi dans cette partie de la région bordelaise. Il représente à ce jour environ 60% des surfaces plantées en rouge, contre 20% de cabernet franc, 10% de malbec et 10% de cabernet sauvignon

Suite à l’étude de nos sols, à l’évolution des profils de nos vins mais aussi pour s’adapter au réchauffement climatique, cette répartition va évoluer significativement. Nous visons un autre équilibre d’ici 5 ans : 40% Cabernet franc, 35% merlot, 15% malbec et 10% cabernet sauvignon. Nous n’allons pas nous arrêter à ces 4 cépages, et nous allons expérimenter de nouveaux cépages sur des parcelles identifiées.

Le cabernet franc va donc prendre une place plus importante, et devenir le cépage le plus présent sur le Château Haut-Meyreau. Ce dernier, au-delà d’être l’un des cépages préférés d’Hugues, répond aux exigences de demain. En effet, il garde une belle acidité et une fraîcheur caractéristique des beaux vins de garde. Et pour l’anecdote, le cabernet franc est aussi l’un des cépages les plus anciennement présent en région bordelaise. 

Le merlot, le cépage roi de la région est un cépage tout en rondeur. Il va donner des vins plus opulents, plus gourmands, des vins de copains lorsqu’il est cultivé sur les sols argilo-sableux. Il garde aussi beaucoup de fraîcheur sur le calcaire, terroir sur lequel il s’exprimera le plus qualitativement.

Le cabernet sauvignon est le 3ème cépage emblématique du bordelais et le premier cépage planté dans le monde. Issu du croisement entre le cabernet franc et le sauvignon blanc, c’est un cépage avec de nombreuses qualités et permet de réaliser de jolis vins de garde. Si il est roi chez nos voisins médocains, il vient la plupart du temps en complément de l’assemblage pour les vins rouges de la rive droite.

Le malbec (également appelé côt) est un cépage qui a eu son heure de gloire. Il représentait 80% de la surface plantée à Blaye et à Bourg post-phylloxera. Si il est largement moins répandu dans notre région actuellement, il a tout à fait sa place dans nos domaines. Oubliez son caractère ultra puissant que l’on retrouve chez nos voisins de Cahors ou nos cousins argentins. Le climat et les terroirs bordelais lui permettent de s’exprimer avec davantage de fraîcheur et de gourmandise.

En blanc

Le sauvignon est roi au Château Haut-Meyreau, dans la même logique que pour les cépages rouges, sa fraîcheur et son acidité, sur les calcaires denses, correspond au profil de vin que l’on souhaite. Cépage connu et reconnu pour sa vivacité, sa polyvalence permet de réaliser nos différents profils de vin, des vins blancs parfaits pour l’apéritif aux blancs de gastronomie. 

Le sémillon est le second cépage présent sur les domaines. Si il est une référence pour les grands blancs liquoreux de Bordeaux, par exemple Sauternes, nous ne l’utilisons qu’en blanc sec. Nous en replantons actuellement en greffant des vieux sémillons sur des pieds existants, afin de garder le patrimoine génétique, car les clones actuels ne sont pas adaptés au profil de vin que l’on désire. Ces sémillons viennent compléter les assemblages de nos blancs et apportent de la complexité et sont parfaitement adaptés à l’élevage en barrique.

Le troisième cépage que nous cultivons actuellement est la muscadelle. On trouve essentiellement la muscadelle dans le bordelais et le bergeracois. C’est un cépage sensible, fragile mais qui a des caractéristiques parfaites pour compléter nos assemblages. Comme son nom l’indique, il apporte des arômes muscatés et de fruits exotiques.