Les terroirs du Château Aurore

Terroirs …

L’analyse du sol a permis de découvrir que le domaine était en fait composé de multiples micro-terroirs. Cet ensemble de petites parcelles, nous les avons identifiées et isolées afin de tirer le maximum de chacune et d’avoir des vinifications plus précises. Selon les mots d’Hugues, Aurore ne bénéficie que “de grands terroirs, tous différents mais tous sont valorisables”. 

Si on grossit le trait, on retrouve deux grands types de sols sur le Château Aurore : 

• Un terroir de graves pyrénéennes, des galets qui sont descendus par la mer il y a des millions d’années et qui se sont déposés sur les coteaux.
• Des calcaires à astéries, terroir semblable à celui que l’on peut retrouver du côté de Saint-Émilion. 

Ces deux grands types de sols ouvrent le champ des possibles en termes de diversité de cépages et de diversité de type de vins. La taille réduite du domaine nous permet de le conduire en agriculture biologique.

… et cépages

Rouge

À l’origine le domaine était composé uniquement de merlot. Nous avons planté par la suite du cabernet franc qui va bientôt être rejoint pas du Nebbiolo. Ce cépage italien est célèbre car il est utilisé pour réaliser les grands vins du Piemont italien. Le Nebbiolo apprécie les terroirs calcaires avec une belle exposition au soleil. Il devrait donc se plaire au Château Aurore qui possède ces deux qualités. Les vins issus de ce cépage seront disponibles dans quelques années.

Blanc

Des parcelles de sauvignon existaient déjà sur le Château Aurore, implanté sur des terroirs similaires aux sauvignons du Château Haut-Meyreau. Comme pour le nebbiolo pour les rouges, nous avons voulu implanter un cépage qui pouvait s’adapter totalement à notre terroir : le petit manseng. Ce cépage gascon est très connu pour la réalisation de blanc moelleux. On le trouve énormément dans le Béarn et à Jurançon. Il permet aussi de faire de très beau blanc sec, à la fois frais et fruité.

Du côté du chai, là aussi le Château Aurore est marqué par la diversité : cuves béton, foudre, jarre en terre cuite, barriques de différents formats, vinification sans soufre, en levures indigènes… L’élevage de chaque parcellaire est pensé en fonction de ses caractéristiques et du type de vin que l’on veut produire.